Dolmens de Rabuje

Une partie des Dolmens de Rabuje était référée pour la première fois, à la fin de la décennie de 1920, par José Leite de Vasconcelos. Aujourd’hui, cet ensemble, daté du Néolithique / Chalcolithique (4e à 3e millénaire a.C.), est composé de sept dolmens (Rabuje 1 à Rabuje 7) et un affleurement rocheux avec de l’art rupestre – un panneau de “petits creux” (Rabuje 8).  

Ce sont des monuments funéraires, en général de nature collective, construites avec de grandes pierres (piliers, ou orthostates). Les dolmens étaient composés par une chambre funéraire, couverte par une grande dalle monolithique, et ils pouvaient aussi avoir un couloir d’accès. Tous ces dolmens étaient recouverts d’une colline artificielle, de forme demi-sphérique, en terre et pierre (le tumulus). Le tumulus leur conférait une position prééminente dans le paysage, en assurant leur protection.

Pour ce qui est de la forme artistique connue comme “petits creux”, nous la trouvons dans l’affleurement rocheux de Rabuje 8 et aussi sur un des piliers de la chambre du Dolmen Grand de Rabuje (Rabuje 1). Ce type de représentations est assez commun dans le Mégalithisme du Haut Alentejo, mais pas exclusif de cette région. Nous ne connaissons pas encore avec certitude sa signification, mas on suppose que, quand on les trouve près de (ou dedans les) monuments funéraires mégalithique, ils puissent être associés aux pratiques religieuses liées à la mort. Ou alors, quand ils se trouvent sur des affleurements rocheux situés dans de points spécifiques du paysage, qu’ils soient des jalons géographiques de possibles voies routières naturelles.